Que boit-on avec un bon repas? Il semblerait que le choix se porte de plus en plus souvent sur les boissons sans alcool. En effet, la haute gastronomie est en train de découvrir la richesse et la diversité de l’univers des boissons non alcoolisées. Le kombucha, les thés, la macération de plantes ou les jus – pour ne citer que quelques exemples – sont particulièrement prisés. Le livre primé «Die neue Trinkkultur», écrit par la Berlinoise Nicole Klauß, conseillère en gastronomie, accorde un intérêt tout particulier à la diversité des boissons sans alcool et offre des conseils sur la manière de les associer aux mets servis à table. À la question de savoir pourquoi les grands chefs s’intéressent soudainement aux boissons sans alcool, elle a répondu: «Le «Crafted Pairing» – c’est-à-dire les boissons faites maison – permet aux cuisiniers d’harmoniser dans le moindre détail les boissons avec les plats.» Ce qui n’est pas possible lorsque l’on sert du vin, car il s’agit d’un produit fini, prêt à l’usage.

Sa découverte personnelle est le kéfir d’eau: «C’est une boisson très polyvalente. On peut la préparer à base de plantes ou de café, ou simplement verser des cristaux de kéfir d’eau directement dans du jus de pommes – cela neutralise le goût sucré du jus et ajoute un peu de dioxyde de carbone naturel.»

Selon l’auteure, une gamme complète de produits intéressants fera son arrivée sur le marché prochainement. Son livre mentionne déjà le «seedlip», une espèce de gin sans alcool en provenance de Grande-Bretagne, fabriqué à base d’épices, de plantes et d’écorces de fruits qui sont d’abord macérées dans l’eau, puis distillées.

Le livre de Nicole Klauß est le fruit de longues années de recherches et d’expériences. Dans ce contexte, elle a acquis de vastes connaissances, qu’elle communique à ses lecteurs moyennant de simples recommandations sur la façon de bien faire les choses et sur ce qu’il faut éviter. Elle nous livre ici quelques-uns de ses conseils:

1. Les boissons chaudes se marient bien avec de nombreux aliments. Ainsi, le thé s’accorde parfaitement avec le fromage ou la cuisine japonaise.
2. Les plats copieux et consistants s’accompagnent d’une boisson rafraîchissante acidulée et légèrement sucrée.
3. Les plats sucrés s’harmonisent avec une boisson sucrée: le breuvage doit être au moins aussi sucré que le plat, voire plus. Si le plat est plus sucré, la boisson perd de sa puissance et de son intérêt.

Et pour ceux qui souhaitent se lancer dans les boissons sans alcool, Nicole Klauß offre le conseil suivant: «Choisissez un ingrédient du plat (par exemple, la menthe, le fenouil ou le romarin) – et incorporez-le dans cette boisson.»
Livre recommandé: «Die neue Trinkkultur» de Nicole Klauß, éditions Westend (non traduit). (https://www.westendverlag.de/buch/die-neue-trinkkultur)
Suggestion de blog: www.lokalverstaerkung.wordpress.com

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