Les prairies sont connues pour recéler des trésors culinaires sauvages. C’est un peu moins le cas de la forêt. Nous connaissons certes l’ail des ours qui pousse en forêt au printemps ou les champignons qui sortent de terre dès l’été. Mais qu’en est-il des feuilles de bouleau, de la résine ou des fruits comme les glands?

En ces temps de coronavirus, nombreux sont ceux qui redécouvrent la forêt comme havre de paix et de plaisir. Et quitte à être en forêt, pourquoi ne pas en tirer de l’inspiration pour des aventures culinaires ou le souper? Il existe aujourd’hui plusieurs livres expliquant ce que les arbres offrent de comestible et prodiguant des conseils de préparation. Voici quelques recommandations:

Karin Greiner: Les arbres nourriciers et médicinaux, AT Verlag
Karin Greiner connaît bien les plantes sauvages et médicinales. Dans ce livre, elle montre comment nous pouvons tous intégrer les arbres à notre cuisine quotidienne. En faisant frire des fleurs d’érable par exemple.

Heiko Antoniewicz, Ludwig Maurer: Wilder Wald, Matthaes Verlag
Ce nouveau livre montre comment intégrer la forêt à la cuisine gastronomique. Il s’agit d’un ouvrage de haute qualité, superbement illustré. Les recettes font appel à des ingrédients que l’on ne trouve pas dans une cuisine ordinaire. Mais les cuisiniers–ères amateurs-trices peuvent y glaner des idées, comme celle de faire macérer des carottes braisées dans des aiguilles de mélèze.

Pascal Baudar: «Wildcrafted Fermentation», Chelsea Green Publishing (anglais)
L’auteur associe dans ce livre les plantes sauvages au principe de la fermentation. Là aussi, la forêt joue un rôle important. Pascal Baudar montre par exemple étape par étape comment creuser un tronc d’arbre à la flamme pour l’utiliser ensuite comme récipient de fermentation.

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